Année 2020

Capablanca a écrit:

Bataille Finale

Mes très chers amis, C'est avec beaucoup d'émotion que je vous écris cette lettre. Je vais être long, mais il s'agit probablement du communiqué le plus important de l'histoire du jeu. La Mafia-Habbo existe depuis bientôt 15 ans. Quinze années, c'est long, à l'échelle humaine. C'est une enfance, et presque une adolescence entière. A l'échelle du jeu, c'est ancestral. Séculaire. C'est une vie. Que d'aventures et d'épopées hautes en couleur depuis ce mémorable 15 avril 2005, date à laquelle Krapule, fondateur de notre famille, décida qu'il en avait « marre d'un hôtel pour bisounours » ! Que de tempêtes furieuses, que d'ouragans cataclysmiques, aussi. Mais nous sommes là. Le navire ne s'est pas échoué, il n'a jamais coulé. Pas une seule fois. Jamais. Au contraire, il a fendu les flots, traversé les maelstroms, échappé aux abysses. Tant de fois. Toujours. Partis sur un radeau sommaire – le premier radeau de ce genre, il faut le rappeler ! - nous avons travaillé avec acharnement pour en faire une corvette, puis une frégate, le complexifiant et l'améliorant encore et encore pour aboutir, finalement, à un invincible cuirassé, suffisamment puissant pour dicter sa loi sur les océans tumultueux de notre jeu, en offrant un sanctuaire impénétrable à son équipage et en imposant l'ultima ratio de son inextinguible artillerie à ses adversaires. Bien sûr, notre coque a quelque fois été ébréchée. Légèrement. Mais jamais suffisamment pour que, comme tant d'autres, nous soyons entraînés par le fond. Et même lorsque la situation était grave, nous n'avons jamais abandonné. Jamais, encore une fois. C'est pour cela que nous sommes encore là. C'est pour cela aussi qu'il n'y a plus que nous. Parce que nous avons imposé une submersion aussi fatale que forcée à tous nos ennemis. Il n'est pas ici question d'une période de domination fugace et futile, comme on en a vu parfois, mais de l'annihilation absolue de tous nos ennemis, des plus historiques aux plus secondaires. Tous ont sombré. Notre Victoire est totale. Et nous pouvons être fiers. Cela dit, si nous sommes à présent seigneurs et maîtres incontestés des océans du RPK, cela ne signifie pas pour autant que la partie est terminée, au contraire. Je vous propose un rappel historique rapide (mais fastidieux, comme le sont toujours les rappels historiques.) Comme nous le disions précédemment, Krapule créé la Mafia-Habbo en avril 2005, parce qu'il en a « marre d'un hôtel pour bisounours » - la formule est restée – et qu'il a un objectif en tête : asseoir sa domination sur l'hôtel. Il s'agit de la première phase du RPK. La Mafia-Habbo est seule, il n'y a qu'elle, et son objectif est clairement défini. Le mois suivant – ou fin avril, selon les sources, mais comptons quelques semaines, c'est la U$A Family que, pour beaucoup, vous n'avez pas connu, qui ouvre ses portes. Très rapidement, car nous parlons, là encore, de quelques semaines, la Mafia-Habbo absorbe la U$A Family. En juin, soit trois mois après la création de la MH, sa domination est hégémonique : Krapule est reconnu par les instances de l'hôtel comme « le Parrain le plus puissant de Habbo » et est cité comme tel sur le site officiel, à l'époque « habbohotel.fr ». On observe bien sûr à cette époque la création de plusieurs familles mafieuses, mais l'écart de puissance entre elles est la MH est tel que l'on ne peut pas réellement parler de concurrence, de la même manière que vous n'auriez pas parlé d'une concurrence entre la MH et je ne sais quelle famille générique ouverte et fermée mille fois entre 2010 et 2015. Les familles qui « réussissent » à s'imposer, plutôt que de s'opposer à la MH, finissent souvent par l'intégrer : U$A Family, Gen13, Mafia HT... Et tout cela dure un temps. S'ouvre ensuite la seconde phase du RPK. Ceux qui se sont déjà penchés sur un manuel d'histoire savent que les changements d'époque se font toujours par glissements, et que les ruptures nettes, ça n'existe pas. De la même manière que l'hégémonie romaine ne s'est pas évanouie en un jour, l'hégémonie MH n'a pas disparu d'un seul coup ou des conséquences d'un seul événement. Par commodité, je propose de fixer le point de départ de cette seconde phase en mai 2006, un an après l'ouverture de la MH, lorsque la U$A Family et la Mafia HT se séparent de la Mafia-Habbo. Ou l'inverse, et peu importe car, finalement, ce n'est pas ce qui compte. Ce qui compte, c'est que l'hégémonie de la MH est contestée. Elle a des adversaires sérieux, qu'elle a elle-même incubés. Elle a de la concurrence. Des ennemis qui peuvent la toucher et qui s'opposent à sa domination. C'est le début de la guerre, de ce que l'on appelle parfois le RPG d'affrontement. En bref, c'est le début du jeu que nous connaissons tous. Et c'est ce jeu, qui est terminé. Il est terminé parce que la U$A, la Liggio, la Spades Assembly, la Bjork et toutes les autres familles ont fermé. Il est terminé parce que la Mafia-Habbo a gagné. Elle a récupéré son hégémonie sur le jeu dont elle avait posé les fondements et qu'elle n'avait jamais cessé de façonner. Et elle peut par conséquent revenir à son objectif premier. Derrière nous ? Près de 10 000 sigles, depuis 2009 (probablement plus du double, depuis 2005) dont certains parmi les plus importants de l'Histoire. Des centaines et des centaines de membres, dont certains sont encore sur le pont. L'invention d'une machinerie terriblement complexe et efficace. Devant nous ? La domination totale et absolue de l'Hôtel. Ce samedi 2 novembre 2019, la Mafia-Habbo proclame : Premièrement, qu'elle est la grande gagnante de cette confrontation inter-mafieuse qui faisait rage depuis plus d'une décennie. Deuxièmement que, de ce fait, elle ne reconnaît plus aucun adversaire parmi les « organisations » traditionnellement assimilées au RPK qui seraient encore en activité. Troisièmement, que son adversaire est dès à présent l'Hôtel tout entier. Quatrièmement que, de ce fait, que tous les joueurs de cet Hôtel sont désormais ses cibles. Il est temps de faire parler la poudre, de faire pleurer les anges, et de faire tomber les astres. La Bataille Finale est lancée. Ad vitam aeternam.